À Brive, le premier marché contrôlé aux truffes fraîches a lancé la saison du diamant noir ce samedi 2 décembre. Comme chaque année, Il n'y a que des truffes de qualité qui ont été proposées à la vente. Sur les neuf kilos apportés par les producteurs, trois ont été retoqués.
Scrutée à la loupe, respirée, touchée... Sept heures du matin, dans le froid de la halle Georges Brassens de Brive, chaque truffe est passée au crible des contrôleurs.
Truffe sous contrôle
Jusqu'à mille euros le kilo au moment des fêtes, alors pas question de plaisanter avec la qualité. Chaque année, la fédération départementale des trufficulteurs missionne des contrôleurs agréés, et ils ne laissent rien passer.
"Toutes les truffes ne sont pas mûres. Ça on le sait, c'est les débuts de saison," explique Michel Serre, contrôleur de truffes. À leur couleur, il sait reconnaître leur maturité, et exclut celles qui ne sont pas prêtes pour la vente. Sur les neuf kilos inspectés, trois retournent chez leurs producteurs.
L'eau à la bouche
Les clients n'ont donc droit qu'aux plus belles truffes de ce début de saison. Et rien qu'à les regarder, certains leur imaginent déjà un avenir proche. "En brouillade, et en fines lamelles sur du pain grillé", anticipe un gourmand. Avant d'ajouter "avec un peu d'huile de noix."
Et si leur porte-monnaie le leur permet, les clients pourront se faire plaisir avec ces truffes contrôlées jusqu'à la fin du mois de février, au marché de Brive.
Pour ce premier jour, les six kilos de Tuber melanosporum sont partis en moins de trois heures.
