Depuis quelques années les courses de "caisses à savon" font leur grand retour dans nos villages du Limousin. Un phénomène qui réunit toutes les générations autour d'un seul objectif : s'a-mu-ser ! Dimanche 28 août 2022, c'est la commune de Seilhac en Corrèze qui sera en fête.
Nées dans les années 30 aux Etats-Unis les courses de "caisses à savon" ont connu en France leurs heures de gloire dans les années 50-60.
Le principe est simple faire dévaler en descente des engins sans moteur, faits de bois ou de métal, elles ont des roues, des freins, un volant et c'est tout. Si au départ il s'agissait de vraies caisses en bois destinées au transport du savon, aujourd'hui l'idée est de les fabriquer soi-même et de les rendre les plus rigolotes et originales que possible.
Tombés en désuétude durant quelques décennies, les bolides réapparaissent dans nos campagnes depuis quelques années.
Une fédération Française des Caisses à Savon (sans "s" à savon s'il vous plaît, parce qu'il s'agit du savon et non des savonnettes) a même été créée en 2017.
En Corrèze à Seilhac ce dimanche 28 août 2022, 32 équipages rivaliseront d'originalité et de vitesse.
L'initiative vient de Sabine et Dominique, un couple de bricoleurs très impliqué dans le comité des fêtes de leur village. "On a trouvé ça rigolo. C’est jovial, tout le monde peut venir avec son bolide, sans moteur bien sûr. Il n’y a pas de dimension, de poids obligatoires. C’est pas une compétition, c’est chronométré mais à titre ludique," s'enthousiasme Sabine.
Parmi les concurrents, deux copains, Timothé et Damien, respectivement 16 et 18 ans. Ils ont passé une bonne partie de leur vacances à fabriquer leur engin, une bien jolie locomotive rouge et noire portant le doux nom de "Tim-Dam-Dom".
"On a récupéré un châssis de tracteur-tondeuse, les freins on a dû tout créer nous-même et puis pour l’électricité, on a passé une à deux semaines à faire ça dix heures par jour. Celle-ci est un peu compliquée à faire, parce qu’on a voulu complexifier un peu la chose," explique fièrement Timothé. "Il y en a qui sont très très belles, on ne peut pas se mentir. On voulait voir ce que nous pouvions arriver à faire de sympa. Et là on est assez contents," précise Damien.
400 heures de travail au total pour Timothé et Damien sur leur caisse à savon. Autant dire que pour s'engager dans cette compétition c'est un peu tard. En revanche, vous êtes les bienvenus pour assister à la fête qui se déroulera dimanche de 9h à 19h.