Une information judiciaire a été ouverte et l'homme va être présenté devant le magistrat instructeur du pôle criminel de Limoges ce vendredi après-midi. Les nouvelles concernant l'état de santé de la victime sont rassurantes, selon le Parquet.
Le parquet a donc communiqué les suites de l'interpellation de l'homme de quarante ans mis en cause dans l'agression violente d'une travailleuse sociale, ce jeudi 8 juin au matin, dans les locaux de la Chambre de commerce et d'industrie de Brive.
La garde à vue a été levée à 14 h 15 ce vendredi. Une information judiciaire a été ouverte dans le même temps, sous la même qualification de tentative d'homicide volontaire.
L'enquête du parquet de Brive, tout d'abord confiée au service de police de Brive avec la police de Limoges, est désormais confiée au juge d'instruction du pôle criminel de Limoges. Le quarantenaire doit être présenté ce vendredi après-midi devant le magistrat instructeur.
Des réquisitions de placement en détention ont été prises par le Parquet.
Pour rappel, l'homme aurait agressé la victime, car elle était chargée du suivi de sa fille de deux ans, placé par le juge des enfants de Brive en 2021, et confiée à l'aide sociale à l'enfance. Selon la procureure de Brive jeudi soir, l'homme qui ne présentait pas de casier judiciaire serait passé à l'acte "dans une forme de contestation de mesure de placement, laquelle était assortie d’une suspension de droits de visite des parents. Ce point devra être précisé pour comprendre ces faits particulièrement violents."
Des nouvelles rassurantes
La victime a été transportée jeudi matin en urgence absolue au centre hospitalier de Brive pour plusieurs plaies sanglantes dont deux au niveau de la tête. Dans le milieu de la journée, on apprenait que ses jours étaient hors de danger. On apprend ce vendredi après-midi que son état de santé est "stable".
Ce vendredi était également marqué par l'hommage rendu à la victime en Corrèze : un rassemblement très solennel ce vendredi, dans la cour de l'hôtel Marbot en présence des 300 salariés qui travaillent au siège du conseil départemental.