Les autorités de la Corrèze étaient mobilisées ce mardi 13 novembre 2018 pour un exercice de sécurité civile "Nombreuses Victimes (NOVI) - Attentat - Tuerie de masse" sur l'aérodrome de Brive-Vallée de la Dordogne. Il s'agissait de tester l'intervention des secours en cas d'attaque terroriste.
La date choisie peut paraître incongrue. Alors qu'un hommage est rendu ce 13 novembre aux victimes des attentats commis il y a 3 ans à Paris, les autorités de la Corrèze ont décidé d'organiser un exercice Attentat ce mardi. Cette simulation s'est déroulée dans l'après-midi sur l'aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne.
Il s'agissait de tester le plan ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) en cas de tuerie de masse, d'éprouver les protocoles d'intervention et la prise en charge des victimes.
Le scénario
Deux assaillants ont ouvert le feu à l'extérieur du site avant de tirer à l'intérieur des locaux dans lesquels ils sont restés retranchés pendant deux heures. Bilan : un mort, une trentaine de blessés dont une dizaine en état d'urgence absolue. L'un des points forts de l'exercice visait à tester l'évacuation rapide des victimes pour éviter un sur-attentat.
Ce sont 75 gendarmes, 65 pompiers, 25 membres du SAMU et 30 élèves de l'Institut de formation en soins infirmiers qui ont été mobilisés sur les différents phases de test à savoir :
- l'alerte
- la chaîne de commandement
- la définition et la tenue de périmètres de sécurité
- la neutralisation de terroristes par les forces de sécurité
- la prise en charge des victimes sur le site et l’évacuation des blessés
- la gestion de l’information de la population et la communication avec les médias