Comment faire pour attirer les jeunes vers une filière qui recrute, lorsqu'elle souffre d'une image particulièrement négative ? Pour répondre à cette problématique, un "challenge des métiers de la propreté" a été organisé au Lycée Danton à Brive.
Le professeur déclenche le chronomètre, et l'élève s'active pour nettoyer la vite le plus rapidement possible. Voilà l'épreuve du "challenge des métiers de la propreté", organisé jeudi 8 mars au lycée Danton de Brive.
Par le biais de cette communication ludique, les professeurs et professionnels du secteur espèrent inciter les jeunes à intégrer une formation aux métiers de la propreté. Mais il faudra d'abord dépasser les préjugés.
Faire tomber les préjugés
"Le but n'est pas forcément de recruter nos élèves [...] mais aussi de faire connaître ce qu'est la filière HPS (hygiène, propreté, stérilisation ndlr), à nos collègues qui ne connaissent pas, et ont tendance, parfois aussi, à avoir des préjugés" souligne Florence Haverlant, professeur en biotechnologie.
"Tout le monde pense que [la formation], c'est femme de ménage. [...] Mais il y a d'autres métiers et d'autres débouchés dans le nettoyage" réagit Emilien, élève de 3e au lycée Maryse Bastié, à Limoges.
Une secteur qui recrute
Du CAP au Bac+5, avec des besoins de profils qualifiés, notamment dans le milieu hospitalier, la filière de la propreté créé de nombreux postes chaque année.
"Les élèves du Bac pro peuvent prétendre à un poste de chef d'équipe, [...puis..] d'encadrant, [...] directeur d'agence. On peut même devenir chef d'entreprise !" plaide Jean-Pierre Siry, président de la fédération des entreprises de propreté.