Des militants de la CGT ont investi le conseil municipal de Brive ce mercredi 29 mars matin. Pendant quelques minutes, les débats des élus ont été interrompus pour évoquer les revendications des syndicalistes contre la réforme des retraites.
En milieu de matinée ce mercredi 29 mars, une vingtaine de militants du syndicat CGT a pénétré dans la salle où se tenait le conseil municipal de Brive, perturbant l'ordre du jour.
Le maire leur a laissé la parole quelques minutes afin qu'ils puissent exprimer leurs revendications. Des syndicalistes qui s'inscrivent dans le mouvement de contestation de la réforme des retraites. Ils ont demandé aux élus du conseil municipal de voter une motion de soutien...une proposition rejetée.
"Cette motion, elle aurait permis de calmer la population briviste, que les manifestants comprennent qu'en fin de compte, les politiques, même s'ils ne sont pas du même bord, sont contre le principe du 49.3, se désole Thierry Rousseau, secrétaire de l'Union Locale CGT Brive. On voit qu'ils sont quand même frileux, qu'ils font partie des hautes sphères, qu'ils ne veulent pas trop se mouiller. On sent bien qu'il y a de l'inquiétude de leur part. Ils peuvent être inquiets, car je peux vous garantir que la colère et la violence sont en train de monter à Brive."
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Le maire Frédéric Soulier a expliqué son rejet de la motion, arguant du fait que ce n'était pas le rôle d'un conseil municipal de voter des motions sur des problématiques nationales. Des élus de l'opposition, communistes, socialistes et Verts ont également pris la parole. À noter la réaction de l'adjoint Renaissance Philippe Lescure. Il a déclaré soutenir la proposition du leader de la CFDT Laurent Berger, indiquant qu'"une réforme était nécessaire mais pas celle-là".
