C’est une institution, un passage incontournable pour ceux qui participent à la Foire du livre de Brive : le samedi soir, la piste de la boite de nuit "Le Cardinal" s’enflamme sous les pas des auteurs et éditeurs parisien déchaînés.
Christian Dayre dirige "Le Cardi" depuis des décennies. C’est sans doute la boite de nuit provinciale la plus connue à Paris : chaque année, à quelques centaines de mètres de la halle Georges Brassens, la Foire du livre de Brive se déplace sur son dance floor. Nous avons recueilli quelques anecdotes…
Quel meilleur souvenir ?
"Certainement la chenille initiée par Jean Teulé qui a fait se lever tout le cardinal dans une ronde fantastique. C’était un moment inoubliable…"
Pourquoi ce rendez-vous est devenu une institution ?
"Je n’étais pas là au départ, mais je pense qu’ici, il y a un mélange de choses authentiques, des contrastes qui font que le Cardinal perdure. Je pense que le microcosme littéraire parisien aime ce mélange des genres."
Ces rencontres ont lieu sur la piste ?
"J’ai le souvenir d’avoir vu Bernard Pivot danser le rock sur cette piste, j’ai le souvenir de Frédéric Beigbeder aux platines… J’ai plein de souvenirs comme ça, assez marrants."
La fête va perdurer ?
"J’espère qu’il y a en aura beaucoup d’autres, parce qu’il y aura plein d’autres foires. Il y a encore des aventures, des choses qui changent tous les ans…"