Le Corrézien mis en examen a fait valoir son droit au silence pendant la reconstitution sur les lieux du drame. Une procédure judiciaire qui a duré pourtant plus de neuf heures.
Selon nos informations, l'homme a donc fait valoir son droit au silence tout au long de cette longue nuit de reconstitution, démarrée ce mercredi soir 25 octobre à 19 h à Beynat et achevée vers 4 h 30 le jeudi matin.
Une opération judiciaire qui s'est déroulée en trois temps : dans la maison de Lucas L, dans le bois à proximité, puis à l'endroit où le corps de la jeune Lotoise a été retrouvé.
Les enquêteurs vérifient les déclarations du mis en examen et la chronologie des événements la nuit du drame. Des vérifications importantes, car les conclusions du rapport d’autopsie avaient mis à mal les premières déclarations du Corrézien. Ce dernier avait, en effet, parlé d'un rapport sexuel consenti et déclaré l’avoir tuée en lui portant un coup de poing.
À l'issue de cette très longue nuit, Me Labrousse, avocat du mis en examen, n'a pas souhaité faire de commentaire. Pas de réaction non plus du côté de l'avocate de la famille.
Lucas L est mis en examen pour le viol, la séquestration et le meurtre de la jeune Lotoise, disparue à Brive, en Corrèze, après une soirée en discothèque.