Mis en cause pour avoir loué des appartements à des escortes, ce quadragénaire risque un an de prison

Un homme était jugé, ce jeudi 6 juin, au tribunal correctionnel de Tulle pour des faits de proxénétisme d'hôtellerie. Il aurait proposé à la location des appartements à Brive et Tulle (Corrèze) dans lesquels des escortes offraient leur service.

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"Vous n'avez vraiment pas de chance, lance ironiquement la présidente du tribunal au Corrézien de quarante-sept ans qui vit désormais à Nice. 

Depuis 2018, l'homme louait, via la plateforme Airbnb, des appartements : trois sont situés à Tulle et deux à Brive. Au total, près d'une centaine de prostituées auraient fait usage de ces locations pour leur activité. Le Corrézien en aurait donc, par les revenus de cette location, tirer profit.

Des locations douteuses

L'enquête démarre en décembre 2022, après la dénonciation anonyme d'un client. S'ensuit alors une surveillance policière : écoutes téléphoniques, interrogatoires du voisinage et planques devant les logements du quadragénaire.

Les enquêteurs finissent par faire le lien entre les prostituées et le prévenu grâce à un site de rencontre appelé "Sexmodel". Sur ce dernier, il est facile de localiser les escortes avec l'adresse où les clients peuvent les rejoindre. Les enquêteurs découvrent que ces adresses correspondent à plusieurs logements appartenant au prévenu.

Lors des perquisitions, les policiers découvrent, dans les appartements, de nombreux préservatifs usagers, des grandes quantités de lubrifiants ainsi que de l'argent.

L'infraction, qualifiée de proxénétisme d'hôtellerie, tombe sous le coup de la loi.

Avant cela, le Corrézien était inconnu des services de justice pour ce type d'infraction. 

Le procureur de la République a requis un an de prison à l'encontre du prévenu avec une peine aménagée, sous surveillance électronique dans son domicile de Nice. Il a également demandé la confiscation des appartements où se sont produits les faits.

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