Patrice Collazo aura mené ses hommes vers trois victoires consécutives mais n'aura pas la quatrième espérée. L'histoire s'est écrite autrement. Trop de fautes, pas assez d'engagement. Les hommes de Patrice Collazo se font désormais distancer dans le classement.
Les occasions se sont présentées sur le stade Jean Alric ce vendredi 3 novembre, mais beaucoup ont été ratées. Aurillac a pu s'imposer. Très vite. Trop vite. Les Cantaliens étaient là pour mettre la pression et ça s'est vu.
La pression, ce fût hier l'essentiel de ce qui a manqué aux uns et réussi aux autres.
Antoine Aucagne, au poste de demi d'ouverture au stade aurillacois, a réussi un quasi sans faute dans ses coups de pied (pénalité ou jeu de pression dans le camp adverse)
Notre jeu au pied, notre conquête, on n'a pas été assez clinique pour repartir chez eux et les mettre sous pression et donc on a gardé la pression pendant 40 minutes dans notre camp.
Sasha Gué 3e ligne du CAB
Avec 50 ballons tapés par Aurillac et de nombreuses approximations techniques des Corréziens, la différence s'est imposée.
On a fait des erreurs, individuellement, ce n'était pas un manque d'effort, juste des erreurs, on s'est retrouvé sous pression, on n'a pas pu s'en sortir
Marcel Van Der Merwe Pilier du CAB
Si en deuxième mi-temps, le jeu s'est rééquilibré et que Brive a marqué un essai en toute fin de rencontre, les fautes au sol ont empêché le CAB d'enchaîner après trois victoires consécutives.
Le CAB est ce samedi 4ᵉ du classement mais à déjà 14 points du leader Vannes.