En Corrèze, près de Saint-Privat, la rivière la Glane est au plus bas. Une conséquence des températures anormalement élevées depuis la fin de l'été, liées au réchauffement climatique. La situation inquiète les élus et le syndicat des eaux, qui pourrait faire appel à un camion-citerne pour remplir les réserves en eau potable, si les conditions météorologiques ne s'améliorent pas.
Dans le sud-est de la Corrèze, la rivière la Glane a atteint un seuil critique. Un niveau rarement vu pour un 9 octobre, au point que cela inquiète les élus. Ce cours d'eau, affluent de la Dordogne, alimente sept communes : Saint-Privat, Auriac, Bassignac-le-Haut, Darazac, Rilhac-Xaintrie, Saint-Cirgues-la-Loutre, Saint-Julien-aux-Bois.
Des camions-citernes pour remplir les réserves en eau
Une inquiétude d'autant plus forte que, depuis quatre ans, le syndicat des eaux fait appel à des camions-citernes pour remplir les réserves de la petite station de pompage du moulin de Lavergne, afin de garantir l'alimentation en eau potable l'été.
Pour l'instant, la situation actuelle ne nécessite pas un tel dispositif, mais les élus ne l'excluent pas. Ils nous avouent même y avoir pensé début septembre, avant qu'un orage salvateur ne vienne regonfler in extremis les eaux de la Glane.
C'est une situation très fragile à laquelle il faut trouver une solution pérenne.
Joël Beynel, président du syndicat des eaux du Puy du Bassin
Le syndicat des eaux reste très vigilant, car le territoire est classé en zone rouge par la préfecture depuis le 6 octobre. Une zone de crise qui contraint encore davantage l'utilisation de la ressource en eau. Plus globalement, la situation en Corrèze se dégrade et ne devrait pas s'améliorer dans l'immédiat. Aucune précipitation n'est attendue avant la semaine prochaine.