Après un peu plus d'un an de travaux, le musée Labenche de Brive-la-Gaillarde rouvre ses portes. Au programme, des nouveautés et des curiosités.
Vu de l’extérieur, rien n’a changé. Mais à l’intérieur, le Musée Labenche de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze, a vécu une véritable révolution : des salles d’exposition à la toute nouvelle boutique, l’édifice a été entièrement restructuré et rénové. Les travaux, d’un montant total de 1 million 374 000 euros, ont duré un peu plus d’un an.
Résultat, de nouveaux espaces comme l’Atelier, où le public, après les visites, pourra s’initier à la peinture et à la céramique. La « boutique » proposera près de 150 références liées au territoire : "Ce sont des auteurs que nous connaissons, des illustrateurs avec qui nous travaillons", explique Zoé Darsy, responsable public et communication.
Une salle des conférences de 90 places, privatisable, a également été créée. Elle pourra accueillir des projections et des conférences toute l’année.
C’est important d’avoir cet espace au cœur du musée qui permet d’accueillir différents publics. C’est le sens de cette réouverture : accueillir encore plus de monde et être encore plus attractif.
Philippe Lescure, maire-adjoint en charge de la culture à la mairie de Brive
Une exposition événement
Pour sa réouverture, le Musée Labenche propose une exposition qui a de quoi titiller les visiteurs : « Curiosité(s) ! » reprend les codes des cabinets de curiosités, apparus à la fin du 15e siècle, et plonge dans un univers à la fois fantastique, scientifique et esthétique. Près de 500 bibelots et créatures plus ou moins étranges ont été réunis pour l’occasion.
On collectionnait des objets de toute nature, issus de la nature ou créés par l’homme, à toutes les époques et dans tous les pays.
Laudine Michelin, responsable du pôle collections et expositions.
Un espace dédié aux œuvres spoliées
Autre nouveauté, cinq œuvres ont été réunies pour la première fois dans un espace dédié. Il s’agit de cinq tableaux, volés à des familles juives durant la Seconde Guerre Mondiale.
Notre souhait a été de réunir ces œuvres dans un même espace pour raconter leur histoire avec l’espoir, peut-être un jour, de retrouver leurs légitimes propriétaires.
Vincent Rigau-Jourjon, directeur du Musée Labenche
Ces tableaux, récupérés dans les années 50, n’appartiennent ni à l’État, ni au Musée Labenche. Ils quitteront donc, peut-être un jour, les collections du musée corrézien.
Récit : N.Vaille avec Mathilde Rezki