Elle est de retour sur les planches pour une tragi-comédie subtile avec François Berléand à découvrir au Théâtre des Bouffes Parisiens jusqu’au 31 décembre. Mais avant cela, Sophie Marceau a passé ses vacances en Périgord. Un repos "utile" puisque l'actrice a profité de sa notoriété pour donner un coup de pouce aux producteurs de noix français. (Première publication le 11 août 2023).
Avant son retour sur les planches pour une tragi-comédie subtile avec François Berléand, à découvrir au Théâtre des Bouffes Parisiens jusqu’au 31 décembre, Sophie Marceau était en Nouvelle-Aquitaine cet été. Et elle l'a fait savoir dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, non pas pour parler de ses loisirs, mais pour défendre le 100% français : "Un petit message pour aider nos producteurs locaux : quand vous achetez des noix, achetez français ! Regardez leur provenance sur l'étiquette," conseille Sophie Marceau dans une vidéo publiée sur son compte Instagram (voir ci-dessous). Au 22 octobre, la publication avait été "likée" par plus de 153 000 personnes et avait bénéficié de plus de 5 000 commentaires.
" Ici, elles n'ont pas de pesticides, le bilan carbone n'est pas désastreux, poursuit-elle, soulignant que de nombreuses noix sont importées. Manger des noix, c'est bon pour la santé, mais manger français, c'est meilleur pour la planète !"
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Un coup de pub qui a fait sourire les producteurs de noix français.
"On ne peut pas se payer de spot télé"
L'idée de cette vidéo de promotion de la noix française a été soufflée par David Bon, producteur de noix en Corrèze et vice-président de l'AOC noix du Périgord. Devant la situation que traverse la filière nucicole française, il a eu l'idée de proposer à la comédienne de faire un coup de pub pour la production locale. "Tous les moyens sont bons pour communiquer, glisse-t-il. On est une petite filière, on a très peu de moyens pour communiquer, on ne peut pas se payer de spot télé."
On a vécu une année très difficile, une situation sans précédent. Pour faire simple, nos prix ont été divisés par deux et malgré cela certains producteurs gardent leurs noix dans leurs granges, elles ne se sont pas vendues du tout. On a des reports de stock donc l'année qui s'annonce risque d'être encore plus compliquée.
David BonNuciculteur et vice-président de l'AOC noix du Périgord
"Je connais des personnes qui travaillent pour elle dans sa maison de campagne. (...) Il n'y a rien d'écrit, elle s'est documentée seule. (...) Elle m'a juste demandé si nos produits étaient sains et sans pesticides, je crois que ce sont des valeurs qu'elle avait envie de défendre, raconte David Bon. C'est vraiment un coup de pub merveilleux pour nous. On prévoit de lui faire un petit colis !"
Une promotion d'autant mieux accueillie que la filière fait face depuis septembre à de nouvelles difficultés climatiques et économiques.
