Cette semaine, notre rendez-vous hebdomadaire "Dans les coulisses de" vous propose de découvrir l’un des plus importants haras nationaux : le haras de Pompadour, en Corrèze.
Dans les écuries de l'Orangerie, 16 chevaux sont logés, nourris et soignés quotidiennement, comme Amble de Pompadour, qu’Arnaud Capdeville, cavalier jeunes chevaux, entraîne depuis un an : "Notre élevage est fait pour le sport, que ce soit pour la course ou les sports équestres. Ce ne sont pas des chevaux de loisirs", explique-t-il. A 4 ans, Amble a déjà participé à quelques compétitions et a même remporté un concours interrégional. Mais elle commence tout juste sa carrière.
Berceau de la race anglo-arabe
Depuis 2010, les haras nationaux sont en difficulté. A Pompadour, berceau de la race anglo-arabe, la perte du site de la Rivière n'a pas aidé mais le haras réussit à maintenir son activité de reproduction. Une activité qui demande du temps et de la patience, comme le souligne Jean-Pierre Labranche, cavalier-soigneur : "Il faut des années et des années pour arriver à trouver la bonne souche, le bon père etc. C’est ce qui nous motive."
Pompadour, c’est aussi les petites mains qui préparent tout entre deux concours, à l’instar de Sébastien Gandon, agent technique : "Notre travail ne consiste pas qu’à sortir le fumier et à remettre de la paille, il y a également toute la préparation des pistes, et l’entretien du site qui va avec."
Les dernières manifestations sont prévues pour la fin du mois d’octobre. Viendra ensuite un peu de répit, puis dès le mois d’avril tout le monde se remettra en selle.