Sabot : découvrez la plus grande et la plus ancienne fabrique de France en Corrèze

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Cette saboterie a chaussé de nombreux Français.
Fondée il y a 150 ans, la plus ancienne plus grande saboterie de France située en Corrèze, à Saint-Exupéry-les-Roches a ouvert ses portes au public le temps d'une journée. Les visiteurs replongent dans l'histoire de la saboterie Dalègre. ©Mathilde Rezki, Tania Gomes, France Télévisions

Fondée il y a 150 ans, la saboterie Dalègre de Saint-Exupéry-les-Roches a ouvert ses portes au public. Le temps d'une journée, les visiteurs ont pu se plonger dans l'histoire de cette ancienne fabrique.

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Cette saboterie a chaussé de nombreux Français. Le bâtiment abrite l'ancienne entreprise Dalègre où sont encore entreposées des grosses machines et des sabots de bois un peu empoussiérés. Elle n'est plus en activité et est restée fermée au public pendant soixante ans. Durant les années trente, jusqu'à un millier de paires de sabots étaient produites dans l'atelier.

Retour sur un savoir-faire d'autrefois

Les habitants ont décidé de donner une seconde vie à ce lieu qui était le symbole d'une industrie fleurissante. Ils se sont retroussés les manches et ont fait renaître ce patrimoine. Ce travail de longue haleine vient d'un projet pensé depuis près de vingt ans.

Quatre-vingts salariés travaillaient dans la saboterie. Donc dans les familles, il y avait au moins une personne qui travaillait dans la saboterie.

Jean-Pierre Bodeveix, maire de Saint-Exupéry-les-Roches.

France 3 Limousin

Les visiteurs replongent ainsi dans l'histoire de la fabrique. "Ça va permettre aux habitants de pouvoir visiter, s'imprégner un petit peu de cette époque. Quatre-vingts salariés travaillaient dans la fabrique. Donc dans les familles, il y avait au moins une personne qui travaillait dans la saboterie", souligne Jean-Pierre Bodeveix, maire de Saint-Exupéry-les-Roches.

Sur les traces du passé

Avec son époux, Marie-Christine Trazit a profité de cette journée portes ouvertes pour partir sur les traces de sa famille : "Je fais actuellement de la généalogie. J'avais mon oncle qui habitait la commune. Il était sabotier et travaillait sûrement ici, mais moi, je n'en garde pas vraiment de souvenir."

Une maquette de la saboterie de l'époque a même été réalisée par Michel Boulery. Il l'a réalisé à partir d'une photo d'archive : "Je fais du modélisme ferroviaire et je suis intéressé par les bâtiments industriels qu'on retrouve dans nos campagnes, confie-t-il. Ils sont plutôt rares dans la région. Le challenge était assez complexe parce qu'il y avait très peu d'informations."

Les machines ne fonctionneront plus, mais dans l'atelier réhabilité, les pas des visiteurs résonnent à nouveau.

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