Agression d'un arbitre lors d'un match de football à Saint-Germain-les-Vergnes ce dimanche 7 novembre. Face à cet acte de violence, les deux clubs appellent aujourd'hui au calme avant la reprise des compétitions ce jeudi.
Le match touchait à sa fin ce dimanche 7 novembre. Sur son stade, l'équipe de football de Saint-Germain-les-Vergnes était en train d'emporter la rencontre, lorsque l'attaquant du club d'Allassac a porté un coup à l'arbitre. Aujourd'hui, le président cherche à comprendre.
Il a communiqué avec des joueurs en regrettant son geste. Je pense qu'il commence petit à petit à prendre conscience de la gravité de son geste.
En attendant que la commisssion de discipline se prononce, l'agresseur a été immédiatement exclu du club. Les deux présidents appellent au calme et témoignent du choc que l'agression a provoqué chez les joueurs.
L'arbitre, on y pense forcément. On a même eu un échange téléphonique. J'ai appris par la presse qu'il voulait prendre un peu de recul par rapport à l'arbitrage. Il faut souhaiter qu'il reprenne goût et qu'on le voit sur les terrains dans d'autres conditions.
Carton rouge !
L'arbitre est aujourd'hui suivi psychologiquement grâce à l'aide du syndicat des arbitres, une plainte a été déposée.
Les arbitres sont délégataires de missions de service public et à ce titre sont considérés comme les forces de l'ordre. Un auteur de violences sur arbitre officiel encourt à ce jour une amende de 45 000 à 75 000€ et de la prison ferme , entre 3 à 5 ans.
Selon l'Union Nationale des Arbitres de Football, les agressions d'arbitres restent des cas isolés. Les rencontres reprennent dès ce jeudi, Allassac reçoit Beynat. Pour son président, le fair-play doit revenir sur le terrain.