Mercredi 22 juillet, trois sapeurs-pompiers interviennent chez un particulier. Un homme de 23 ans les insulte et leur crache dessus alors qu'ils interviennent pour l'aider. L'homme a reconnu les faits. Il écope d'une peine de prison ferme car il était déjà sous le coup d'une peine avec sursis.
Engagés pour secourir un homme blessé mercredi dernier, trois sapeurs-pompiers ont reçu, de la part de la victime, un accueil peu chaleureux. Des insultes, des crachats. Les forces de l'ordre, présentes également, ont été traitées de la même façon par cet individu.
A tel point, qu'il est parti menotté à l'hôpital de Brive. Les pompiers ont décidé de ne pas en rester là.
Face à cette émergence de violences qui frappent les forces de l'ordre, de secours, personnels soignants, enseignants, maires ... le SDIS de la Corrèze s'est porté partie civile. Une façon de répondre au plus légitime droit de ces agents : "celui d'être protégé lors de l'accomplissement des missions" écrit sur les réseaux sociaux le chargé de communication du SDIS de la Corrèze Eddie Marcos.Ces insultes ne sont pas quotidiennes en Corrèze mais nous sommes de plus en plus confrontés à des incivilités. Pas d'atteinte physique mais des insultes
Ce vendredi matin, le 24 juillet, l'homme de 23 ans mis en cause dans cette affaire, a été jugé en comparution sur reconnaissance préablable de culpabilité. Il a reconnu les faits et s'est excusé pour avoir commis ces actes inacceptables.
L'homme a écopé d'une peine de prison ferme, 8 mois. Car il était déjà sous le coup d'une autre peine, 5 mois avec sursis. Un individu donc déjà connu par les services de Police.
Le SDIS de la Corrèze apprécie la réactivité de la Justice du département. "Un bon moyen de refuser le passage de simples incivilités à une problématique sociétale profonde qui frappe, pour le moment, principalement les grandes villes" souligne le colonel Stéphane Calimache.
Pour info
Le 22 juillet dernier en Moselle, deux hommes ont également été condamnés à des peines de prisons ferme pour avoir agressé des pompiers dans l'exercice de leur fonction selon la préfecture de la Moselle.Information complète à lire ici