La chaleur vient au secours du gouffre de la Fage "c'est la canicule de la fin du mois qui nous a sauvé le mois de juillet"

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Dans le gouffre de La Fage, sur la commune de Noailles, au sud de Brive, il fait 10 degrés. Les touristes en profitent pour emmagasiner de la fraîcheur. C'est le constat de Catherine Rouveron, la co-gérante du Gouffre de la Fage Un reportage d'Eva Pressiat et Tania Gomes ©France Télévisions

Lors des fortes chaleurs, la course aux endroits frais devient le sport favori des touristes. Tentés par les salles climatisées des cinémas, d'autres visent une fraicheur plus naturelle, comme celle des grottes. En Corrèze, le gouffre de la Fage, au sud de Brive affiche en permanence douze degrés.

On y va bien sûr pour la beauté du site : des cascades pétrifiées, des orgues, des draperies, des colonnes, des stalactites... À 25 mètres de profondeur, le gouffre de la Fage, en Corrèze, offre un étonnant spectacle de concrétions.

Un refuge de fraîcheur

Pourtant, les touristes s'y rendent aussi pour un autre atout : sa fraîcheur. Quand à la surface, on flirte avec les 30 degrés, dans le gouffre, on en perd 20. S'il fait bon s'y réfugier, le vêtement chaud est fortement recommandé. "C'est un bon moment à passer ici à côté des chauves-souris et avec la beauté de cette nature", explique une visiteuse. Un autre renchérit. "C'est vraiment une expérience géniale, c'est super, il y a des chauves-souris, c'est un peu effrayant, mais elles ne font rien, c'est vraiment une expérience très sympa."

Le gouffre de La Fage, sur la commune de Noailles, au cœur du Causse corrézien, est en effet reconnu pour la population de chauves-souris qu'il abrite. Parmi les 33 espèces présentes en France, 14 hibernent à La Fage, dont 10 très régulièrement, précise le site du gouffre. Près de 14 000 chauves-souris y trouvent refuge chaque hiver. 

Baisse de fréquentation

Mais Catherine Rouveron, co-gérante du Gouffre de la Fage n'est pas dupe. Ce ne sont pas ces petits animaux, aussi fascinants soient-ils, qui attirent du monde dans cette cavité souterraine. C'est bien la fraîcheur. Elle en a pour preuve les bulletins météorologiques "Le mois de juillet, jusqu'au 20-25 juillet, on a eu très peur. La fréquentation était très en dessous, pratiquement moins 20%."

C'est la canicule de la fin du mois qui nous a sauvé le mois de juillet.

Catherine Rouveron

co-gérante du gouffre de La Fage

La fin du mois d'août risque en revanche d'être bien fréquentée, car les fortes chaleurs sont attendues durant la semaine du 19, surtout du côté de Brive, où l'on pourrait atteindre les 32 degrés. L'occasion de se replonger à l'époque de l'Homme de Cro-Magnon.

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