Les compagnies d'autocars profitent à plein de l'ouverture à la concurrence du secteur prévue par la loi Macron. Les premiers trajets Limoges-Paris ou encore Brive-Bordeaux sont déjà pleins en raison de leurs faibles coûts.
Brive-Grenoble à 12 euros ou encore Brive-Bordeaux à 9 euros. Depuis le début de la semaine et l'ouverture à la concurrence du secteur des autocars, les prix pour effectuer des voyages longues distances via ce types de véhicules sont plutôt attractifs.Bien que ce mode de transport soit moins rapide que le train et moins flexible que la voiture la clientèle est au rendez-vous. Deux raisons à cela : les tarifs peu onéreux et les destinations proposées que la SNCF et ses trains ne desservent pas toujours.
Concurrence exacerbée
Avec loi Macron un bus longue distance peut opérer depuis début juillet un trajet entre deux villes ce qui n'était pas le cas auparavant. Un dispositif qui stimule le marché du déplacement à bas prix."Nous allons rajouter beaucoup de dessertes et de destinations dans les semaines qui viennent. Cela va se poursuivre au fil des mois. Nous avons un objectifs ambitieux de 5 millions de passagers dans deux ans", détaille Nicolas Boutaud, directeur commercial et marketing chez Isilines. Derrière ce développement un risque : celui de la disparition de certaines lignes ferroviaires considérées comme non rentables. D'autres lignes et de nouveaux opérateurs s'apprêtent également à investir ce marché en passe de devenir très concurrentiel.
VIDEO - La loi Macron produit ses premiers effets dans le secteur des autocars
Intervenants :
1- Nicolas Boutaud, directeur commercial et marketing Isilines
2- Pierre Olivier Carel, fédération nationale des transports de voyageurs
Reportage de Benjamin Savart et Pierre Gauthier. Montage : Xavier Beaudlet
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