Le « convoi de la liberté » fait une halte en limousin avant de filer vers Paris au petit matin

Ils étaient 150 au départ de Toulouse, ils font masse parce qu’ils sont rejoints par d’autres sympathisants à mesure qu’ils progressent vers Paris. Ils sont opposés à la vaccination, et au pass sanitaire, mais ont aussi des revendications sociales comme la hausse du pouvoir d’achat.

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C’est dans une ambiance bon enfant, que le convoi est arrivé ce jeudi soir, dans la zone du Teinturier à Brive. Le point de ralliement pour tous ceux qui souhaitent rejoindre ou simplement soutenir le cortège. Environ 200 personnes venues de Dordogne dans la joie, mais surtout de la détermination.

Partis de Toulouse ce matin, ils étaient près de 200 au départ avec, selon les témoins, 600 voitures. La halte corrézienne a eu lieu tout à l’heure à Brive aux alentours de 18h30. Un groupe de participants a récupéré une partie des dons offerts par les sympathisants sur place. L’autre partie est remontée vers Limoges où une escale est également prévue. Ils étaient au nombre de 400  selon les Renseignements généraux, et 1000 selon les participants au convoi. La pause s’est faite dans la bonne humeur, de manière pacifique, sans heurts constatés. Il n’y a pas eu de ralentissement de la circulation, ni de perturbation notable de la circulation.  

Dans le cortège la détermination est grande : « Si vous nous regardez, on est tous des « peace & love ». On est prêts à faire des sit-in, nous sommes des gens tolérants. Mais on marche pour la liberté. Il y a eu des révolutions, on en fait une » réaffirme Chantal, en marge du cortège. Cette retraité non vaccinée se bat pour, dit-elle, retrouver sa liberté.

Liberté, le maître mot du mouvement

Le mot revient dans la bouche de Christian, antivax lui aussi.  « C’est de pire en pire. On a de moins en moins de liberté, par exemple, celle d’aller au restaurant, au théâtre, au cinéma. On aimerait pouvoir vivre comme on vivait avant, point à ligne. Qu’on arrête de nous empoisonner, affirme-t-il dans un rire, avec des produits, je veux dire illicites. »

Sur le parking, sur une aire de Corrèze, beaucoup partagent cette conviction, comme Josette qui n’est pas venue les mains vides. « J’ai ramené six grosses boîtes de madeleines, chocolat noir et chocolat au lait, et j’ai également une petite cagnotte financière de 50 euros. Sachant qu’on a déjà donné 150 euros. » Cette retraité le déplore, elle ne peut pas suivre ce convoi autoproclamé des libertés, jusqu’à Paris, mais elle rêve de voir la fin de toutes les restrictions. A commencer par le pass vaccinal.

« Nous sommes une démocratie, on a besoin de vivre librement, tout en respectant les autres. J’espère qu’aujourd’hui ce convoi sera le convoi de la liberté dans le calme, la paix et la sérénité, la joie et la fraternité. C’est ce qu’il faut retrouver ».

En attendant Bruxelles, c’est à Limoges, que le convoi fait une halte ce jeudi soir.

Organisation

Des sympathisants ont d’ores et déjà proposé des solutions d’hébergement. Depuis plusieurs jours, ils s’activent sur les réseaux sociaux pour préparer cette halte en Limousin. Un camping à Ladignac, des chambres d’hôtes, des gîtes, le dancing de Bonnac La côte, une salle des fêtes ou encore le domicile de particuliers qui offrent d’accueillir gratuitement les membres de ce cortège.Aucun blocage n’est prévu ce jeudi soir, ni ce vendredi matin dans les rues de Limoges ou sur les grands axes. Le convoi repart ce vendredi matin vers 9h en direction de Bourges, Orléans en évitant les autoroutes et les contrôles routiers à l’approche de Paris.

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