Une machine d’assistance à la récolte des fruits. En Corrèze, pour la première fois en France, c’est dans les vergers corréziens que la « Zucal 4.0 » est testée ce jeudi 19 septembre 2019.
Dans les allées de pommiers de Laurent Rougerie, président de l’Aop Pomme du Limousin, la machine italienne « la Zucal 4.0 » du nom de son concepteur italien Sergio Zucal est testée pour la première fois ce jeudi 19 septembre 2019.
Une machine d’assistance à la récolte des fruits, déjà commercialisée dans certains pays d’Europe sauf en France. Le coût de la Zucal, qui s’élève à 150 000 euros serait trop important pour les agriculteurs français. Ces derniers ainsi que les cueilleurs seraient aussi réfractaires au changement, trop pour voir arriver cette nouvelle technologie italienne.
Des avantages pour la récolte
Cette machine vante des atouts séduisants. Ses objectifs : diminuer la pénibilité pour les cueilleurs et augmenter le rendement de la récolte tout en garantissant la qualité des fruits.
La machine ne peut pas se passer de cueilleurs mais elle réduit la pénibilité de leur travail. Ces derniers n’auront plus besoin de porter toute la journée des paniers, plus besoin de monter sur une échelle ou même un escabeau pour accéder à la cime des pommiers. En conséquence, elle réduit les risques de chutes.
Cette nouvelle technologie permet aussi d’augmenter le rendement de la récolte, elle pourrait le doubler. Mais elle garantit la qualité des fruits, elle évite les mâchures, c’est-à-dire les coups sur les pommes.
Son Fonctionnement
La machine avance en continu dans le verger, trois cueilleurs se postent de chaque côté, un est au sol, deux sont sur des nacelles réglables en hauteur et en largeur, et il y a un chauffeur. Les pommes sont déposées par les cueilleurs sur des tapis.
Une journée test
Pour Laurent Rougerie, cette journée représente un test pour découvrir cette machine et savoir si un investissement pourrait valoir le coup.Pour lui, elle serait un atout pour attirer de futurs cueilleurs car ils se font de plus en plus rares. Aujourd’hui, ses saisonniers sont tous des étrangers, principalement des polonais.