Le chef du centre d'incendie et de secours de Marcillac-la-Croisille a été mis en examen, pour destruction de bien d'autrui par moyen dangereux. Une douzaine d'incendies lui seraient reprochés.
Le chef du centre d'incendie et de secours de Marcillac-la-Croisille, a été mis en examen ce vendredi 8 avril, pour destruction de bien d'autrui par moyen dangereux. Il a été assigné à résidence avec bracelet électronique.
Une douzaine d'incendies
Une enquête serait ouverte depuis juin 2020. La justice lui reprocherait une douzaine d'incendies, des faits qu'il aurait reconnus.
Parmi ces incendies, ceux du 22 mars à Eyrein. Ce jour-là, plus d'une centaine de pompiers et un hélicoptère de la gendarmerie ont été mobilisés pour lutter contre deux feux de forêt. Les rafales de vent de 55 km/h, la végétation et le relief avaient compliqué les conditions d'intervention.
Des perquisitions ont eu lieu la veille, au domicile du pompier, au centre de secours et à son entreprise de travaux publics.
Suspendu de ses fonctions
Dans un communiqué publié ce matin, Laurent Darthou, le président du SDIS de la Corrèze a rappelé la présomption d'innocence, et précisé que le pompier était suspendu de ses fonctions de chef de centre, "dans l'attente des conclusions de l'enquête".
Il a aussi ajouté "si les faits sont avérés, le SDIS prendra les mesures qui s’imposent avec la plus grande sévérité". "Nous ne pouvons pas laisser eu sein de cette institution une brebis galeuse", a-t-il indiqué dans le reportage qui suit, signé Frédéric Cano, André Abalo et Chantal Cogne :