Événement désormais incontournable pour les éleveurs, les propriétaires et les cavaliers, la grande semaine de Pompadour se déroule jusqu’à ce dimanche 12 septembre en Corrèze, avec notamment son grand concours complet, réunissant 450 jeunes chevaux et poneys. Avec aussi un "blason" à redorer !
C’est LE rendez-vous annuel français, pour les jeunes chevaux et poneys, jusqu’à six ans : la grande semaine de Pompadour.
Outre les journées internationales de l’anglo-arabe, dont Pompadour est la capitale, le moment phare de l’événement, le concours complet, qualificatif pour les Championnats du Monde, et pour lequel près de 450 jeunes montures sont inscrites.
Un concours qui adoube les apprentissages et lance les carrières, tout en rassemblant l’élite des cavaliers.
Ainsi cette année, on verra entre autre le français Nicolas Touzaint, multi-médaillé, au palmarès récemment enrichi du bronze par équipe aux JO de Tokyo, et qui prend un réel plaisir à venir « tester » là les cracks de demain.
Un concours sans doute plus important cette année que d’autres, après les polémiques nées justement à Tokyo en août dernier.
Ainsi à Tokyo, un cheval avait dû être euthanasié, après une chute fatale dans le parcours de cross.
Plus grave encore, bien que ne concernant pas directement le concours complet, dans l’épreuve hippique du pentathlon moderne, l’attitude d’une cavalière allemande, alors en tête de l’épreuve, face aux multiples refus de sauter du cheval qui lui avait été attribué, et les réactions de son entraineur, avaient particulièrement choqué, notamment les coups distribués.
Et au-delà de la défense de l’animal en général, la place de l’équitation aux Jeux ou même en compétition, remise en cause.
Si la sphère hippique n’est pas à convaincre, ni sans doute les habituels nombreux curieux de ce rendez-vous, Pompadour et sa grande semaine ont toutefois une lourde responsabilité cette année. Comme une évidence, la barre est haute.