Après la relaxe quasi générale sur les principaux motifs d'inculpation prononcée par la justice dans l'affaire Tarnac, les prévenus et leurs avocats ont fait part de leur satisfaction devant la presse.
Cette phrase, c'est la présidente du Tribunal elle-même qui l'a prononcée en rendant son jugement.
Une phrase simple, claire, tranchante, qui claque comme une condamnation sans appel de tous les protagonistes d'une enquête à charge qui sont restés très discrets tout au long et à l'issue de ce procès.
Du côté des prévenus et de leurs avocats, en revanche, les réactions n'ont pas tardé.
Pour l'avocat de Julien Coupat, Me Jérémie Assous : "dans n'importe quel autre Etat de droit, notamment européen, cette issue aurait été prononcée bien en amont. Il n'y a qu'en France qu'il y a toujours cette volonté de protéger au maximum l'institution, et particulièrement l'institution policière"
Pour Yildune Lévy : "il ne faut jamais lâcher, jamais cesser de se battre, contre toutes les machines à broyer"
Pour Me Marie Dose, l'avocate d'Yildune Lévy : "c'est une page qui démontre que la justice peut être instrumentalisée politiquement, qu'elle peut devenir une arme politique". "Enfin, la justice vient de dire non".
Pour Bertrand Devaux, l'un des prévenus relaxé : "il y a clairement une victoire qui s'est remportée. C'est un soulagement".