Si le taux d'incidence était semblait élevé le 5 décembre 2022 en Corrèze, la 9ème vague de l'épidémie est maîtrisée dans le département selon l'agence régionale de santé.
Le 8 décembre 2022, les chiffres officiels de santé publique France faisaient état de 151 personnes positives au Covid hospitalisées en Corrèze. Trois jours plus tôt, le taux d'incidence du département était de 881,1/100 000 habitants.
Le nouveaux variant BQ.1.1 semble donc très actif dans le sud du Limousin. Mais ces chiffres sont faux. 55 patients ont été déclarés à l'hôpital d'Ussel alors qu'il n'y en a en fait que 3, selon l'Agence Régionale de Santé (ARS) de Corrèze.
Pour autant, la nouvelle vague épidémique est bien arrivée, mais ne représente plus le même danger qu'en 2020.
Vigilance
Le sous variant d'Omicron BQ.1.1 serait devenu majoritaire en France. Il serait à l'origine de 58% des nouvelles contaminations. Il se caractérise par sa capacité à échapper aux défenses immunitaires. Il peut être fatal aux personnes immunodéprimées.
Cependant, il est relativement inoffensif pour les gens qui se sont faits vacciner ou ont déjà été contaminés par le Covid dans le passé.
Ce 9 décembre 2022, l'ARS indique que 100 malades positifs au Covid seulement sont actuellement hospitalisés en Corrèze. Parmi ces derniers, seuls 29 sont à l'hôpital spécifiquement pour le virus. Les 71 autres sont certes eux aussi positifs, mais hospitalisés pour d'autres pathologies.
Les médecins voient progressivement arriver la 9ème vague depuis 2 semaines, mais le Dr Philippe Dupuy, chef des urgences de Tulle précise : "on est pas avec des patients qui ont des formes très sévères. Ils ont besoin d'un peu d'oxygène en appui. On est pour l'instant assez limités sur les formes graves. On a les outils nécessaires et on est actuellement sur de la vigilance."
Gestes barrières
Cette nouvelle vague pose juste quelques problèmes logistiques aux hôpitaux déjà saturés, et qui ne peuvent mélanger, dans une même chambre, les malades positifs et négatifs.
Les soignants savent qu'ils peuvent désormais prendre beaucoup moins de précautions qu'en 2020 pour leur sécurité. Selon le Dr Corinne Capponi-Guillon, médecin biologiste en charge de la lutte contre les infections nosocomiales à l'hôpital de Tulle, "les combinaisons de cosmonautes ne sont plus nécessaires pour approcher les patients. Les gants sont aussi à proscrire. Le plus efficace est le masque et la friction hydroalcoolique."