L'homme de 47 ans qui s'était retranché mercredi dans le commissariat de Tulle, est toujours interrogé par les policiers. Les faits ont été requalifiés en violences volontaires aggravées. Le forcené voulait se suicider.

Lors de son audition, il a exprimé comme seul regret de ne pas être mort.

"Nous sommes dans le schéma d'un "suicide by cops". Il voulait être abattu par les forces de l'ordre", a précisé lors d'une conférence de presse la procureur de la République de Tulle, Agnès Auboin.

Les enquêteurs ont perquisitionné le domicile de cet homme sans profession situé avenue Charles de Gaule, dans le quartier du Trech.




Le directeur adjoint du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Limoges, Jérémie Bosse-Platière, a confirmé que la ceinture d'explosifs et l'arme de poing du forcené étaient factices : "Il avait fabriqué tout cela dans la nuit. L'arme de poing, confectionnée à partir de pièces d'aspirateur et de scotch, ressemblait à un Beretta modèle 12 (un pistolet mitrailleur, ndlr) comme on en trouve dans les commissariats de police", a expliqué le policier.

"Entre la nuit et le niveau de stress, il était impossible aux fonctionnaires de police de réaliser qu'ils étaient face à des armes factices", a souligné Agnès Auboin.

Au regard de ces éléments, les faits ont été requalifiés par le parquet de "tentative d'assassinat" en "violences volontaires", passibles de 10 ans de prison. Le forcené, inconnu des services de police et au casier judiciaire vierge, s'était présenté peu avant 04H00 au commissariat de la ville et menaçait de se faire exploser.

Le commissariat, quasi vide au moment de son irruption, avait été aussitôt évacué. L'homme avait été blessé aux jambes lors de l'intervention du Raid quelques heures plus tard.


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