A Uzerche, Enedis a fait appel à un hélicoptère pour retirer 4 kilomètres de lignes électriques aériennes inaccessibles depuis le sol. Ces câbles sont devenus inutiles avec l'accélération de l'enfouissement des lignes. Enedis Corrèze annonce 46% du réseau moyenne tension enfoui en ce début 2021.
A Uzerche, Enedis Corrèze a fait appel à un hélicoptère pour retirer 4 kilomètres de lignes électriques aériennes inaccessibles depuis le sol. Depuis des travaux d'enfouissement réalisés en 2019, aucun courant ne circule plus dans ces lignes mais poteaux et câbles étaient encore là. C'est donc un pilote d'hélicoptère spécialisé qui a retiré en toute sécurité ces sections de 280 mètres d'aluminium pesant quelques 400 kg . "Quand on coupe le câble, il se détend, explique le pilote François Gillet. Quand il se détend, il descend très bas donc avec l'hélico, à ce moment-là, il faut anticiper et monter tout de suite pour éviter justement que le ventre, que le câble vienne accrocher quelque chose soit une antenne de maison ou quelque chose".
En Corrèze, 46% du réseau électrique moyenne tension est enfoui
La campagne d'enfouissement s'est accélérée depuis la tempête de 1999. A l'époque, moins de 10% du réseau corrézien moyenne tension était enterré. Début 2021, Enedis le chiffre à 46%, en progrès de 150 kilomètres par an.
Tous les ans, nous investissons. Enedis en Corrèze, c'est un peu plus de 20 millions d'euros qui sont investis pour sécuriser le réseau, c'est-à-dire qu'on élague, en modernise et on enfouit donc pour se prémunir des aléas climatiques.
A Uzerche, 25 kilomètres de lignes aériennes ont donc été remplacés par 37 kilomètres de lignes enfouies pour un coût de deux millions d'euros. Un avantage pour la fiabilité du réseau mais aussi pour l'attractivité touristique d'Uzerche, baptisée la "Perle du Limousin", comme l'explique le maire Jean-Paul Grador : "Rapidement on oubliera qu'il y avait des poteaux et des fils qui défiguraient un peu ces lignes, ces paysages qui quelque part vont retrouver leur aspect naturel". Les cinquante poteaux restants, eux, seront retirés de façon plus classique d'ici la mi-avril 2021.