Depuis le 1er janvier, la loi climat interdit à la location les logements et bâtiments les plus énergivores. Pour détecter ces passoires thermiques, les drones équipés de caméras thermiques s’avèrent être de précieux outils. En Corrèze, les formations à leur utilisation se multiplient.
Les vols de drones, aussi bien en ville que dans les campagnes, pourraient bien se multiplier au-dessus de nos têtes, dans les prochains mois.
Car bien au-delà de l’engouement que ces machines suscitent (leurs ventes sont en constante progression en France), leur utilisation, autre que ludique, ne cesse de se développer. Ainsi dans la chasse aux passoires thermiques...
Depuis le premier janvier dernier, la loi climat et résilience introduit un critère de performance énergétique minimal dans la définition du logement décent. Désormais, un logement sera qualifié d'énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE (diagnostic de performance énergétique) et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, dont la consommation d'énergie dépasse cette valeur, ne pourront plus être proposés à la location (source : Ministère de la Transition écologique).
Plus simples et plus efficaces
Jusqu’alors, pour établir un diagnostic fiable, il fallait utiliser une caméra thermique, mais, dans le cas des observations de toits, employer une nacelle. Et là, l’usage du drone est à la fois plus simple, plus rapide et plus efficace.
Mais cette utilisation, notamment à usage professionnel et dans un environnement habité, est soumise à une législation rigoureuse et complexe. Ils ne s’utilisent pas n’importe comment, n’importe quand.
Et, dans le cas précis de la chasse au gaspillage énergétique, avec caméra thermique, le pilotage de l’engin est assez spécifique.
Aussi, les formations se multiplient, comme dans le reportage ci-dessus en Corrèze, du côté de Lagarde-Enval (désormais Lagarde-Marc-la-Tour). Trois jours où l’on apprend et révise, de la théorie à la pratique.
Un marché prometteur
Des formations qui intéressent les professionnels du secteur de l’énergie, car elles permettent des diversifications, et tant le marché semble prometteur.
D’autant que si le drone aide au diagnostic, avant d’éventuels travaux, il sert aussi après, pour vérifier leur efficacité et visualiser simplement les gains obtenus.
Bref, avec tous les problèmes liés à l’énergie, et la chasse au gaspi, les drones n’ont pas fini de voler et de filmer.