Cependant l'accueil de 400 bêtes n'étant pas soumise à autorisation ni à étude d'impact, une simple déclaration en préfecture avait permis l'arrivée des 400 premiers veaux.
Par décret la ministre de l'environnement Ségolène Royal et l'ex premier ministre Manuel Valls viennent donc tout simplement de doubler cette capacité d'accueil soumise à aucune autorisation ni étude d'impact sur l'environnement.
Pour Aurore Lenoir porte parole de LPEA, l'une des associations opposantes au projet, c'est un comble que ce décret viennent de la ministre de l'environnement :
Les fermes intensives sont ainsi officiellement légitimées, il n'y aura plus aucune étude d'impact sur l'environnement et en plus le décret prévoit un allègement des contrôles.
Désormais une simple déclaration en préfecture permettra l'ouverture d'une ferme usine pouvant accueillir 800 animaux.
C'est une catastrophe en terme de bien être animal bien sûr mais aussi en terme de santé du consommateur et d'environnement. Désormais n'importe qui va pouvoir se retrouver avec une ferme usine devant sa porte sans avoir aucun recours.
Aujourd'hui pour la dizaine d'associations opposantes au projet (OABA, L 214 LPEA, CIWF, Agir Pour l'Environnement, NOVICEM, Fondation Bardot...) il reste cependant un recours : contester le décret devant le Conseil d'Etat.