Abdel, le Soudanais de Faux-la-Montagne, a obtenu le statut de réfugié

Durant des mois, un comité de soutien s'est battu pour qu'Abdel, exilé soudanais, soit autorisé à demander l'asile en France. En octobre, le tribunal administratif a ordonné à la préfecture de la Creuse d’instruire son dossier. Aujourd'hui, Abdel est officiellement réfugié. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'OFPRA, l'Office français de protection des réfugiés et apatrides vient d'accorder à Abdel le statut de réfugié. Le jeune homme de 25 ans, habitant Faux-la-Montagne, obtient de ce fait un titre de séjour de 10 ans et l'autorisation de travailler.

Aujourd'hui, le jeune Soudanais, torturé dans son pays, apprend le Français au lycée des métiers du bâtiment à Felletin et va désormais pouvoir suivre une formation de charpentier pour décrocher un CAP puis un emploi. Mais avant d'en arriver là, le chemin d'Abdel a été semé d'embuches administratives, largement dénoncées par son comité de soutien du plateau de Millevaches.
 

Le tribunal administratif a donné tort à la préfecture de la Creuse



Le 17 septembre 2018, le jeune homme avait été convoqué à la gendarmerie de Faux-La-Montagne puis conduit en centre de rétention, avant d’être libéré suite à un vice de procédure.

Rebondissement quelques jours plus tard : le 3 octobre, le tribunal administratif de Limoges a ordonné à la préfecture de la Creuse d’instruire le dossier de demande d’asile d’Abdel. 

Le jeune Soudanais a donc pu obtenir un dossier, et le déposer auprès de l'OFPRA qui vient de lui accorder le statut de réfugié. Mais dans un communiqué, son comité regrette le temps perdu.

il aurait pu en bénéficier dès le mois de mars 2018 si l’administration préfectorale ne s’était pas entêtée dans ses décisions illégales et inhumaines 


Le comité revient également sur "l'angoisse permanente" dans laquelle Abdel a vécu et sur la solidarité sur laquelle il a pu compter. Aujourd'hui, le jeune homme a une phrase en bouche : 

Je suis content de rester en France 


 









 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information