Le président de Creuse Grand Sud doit répondre de subvention illégale, et surtout d'abus d'autorité à l'égard de Jean-Sébastien Combe Maës, directeur général des services, qui s'est suicidé l'été dernier. Michel Moine nie les faits reprochés et évoque des accusations calomnieuses.
Dans un communiqué, Michel Moine annonce qu'il comparaîtra le 22 mars prochain devant le tribunal correctionnel de Guéret. Il devra répondre d'une subvention jugée illégale pour la zone industrielle du Mont et surtout d'un abus d'autorité à l'égard de l'ancien directeur général des services, Jean-Sébastien Combe Maës.
Pour Gérard Chabert, maire de Saint-Maixant et principal opposant au conseil communautaire, ce n'est qu'un début : "l'année 2018 sera pour Creuse Grand Sud une année judiciaire".
Le collectif "Contribuables en colère" aimerait également savoir pourquoi une banque a accordé un crédit sans la mondre garantie.Que dire de la ligne de trésorerie qui est passée de 600 000€ à 2 millions 254 000€ d'un coup de baguette magique. Ce montant nous interroge. Marie Coppenrath, collectif Contribuables en colère
Mathieu Charvillat, vice-président de Creuse Grand Sud, voit avec soulagement la justice s'emparer de l'affaire, car l'ambiance sur Aubusson est devenue délétère. De son côté Michel Moine reste sur sa ligne de défense. Il a également décidé pour l'instant de ne plus s'exprimer, tant qu'il n'aurait pas connaissance des pièces du dossier.Pour rétablir le lien de confiance entre habitants et élus, il est essentiel que l'on ait des réponses sur des faits reprochés pour travailler de manière plus sereine à l'avenir. Matthieu Charvillat, vice pdt Creuse Grand Sud