La Creuse après le confinement : bingo pour l’immobilier

Depuis le déconfinement, les ventes immobilières en Creuse sont multipliées par deux. Les agences ne savent plus où donner de la tête. 
 

Le grand air, le calme, les petits prix, la Creuse réunit des avantages certains pour ceux qui ont souffert pendant le confinement. Marcon Immobilier existe depuis 1972 et à l'agence d'Aubusson son directeur, Emmanuel Marcon voit énormément d’investisseurs depuis le mois de juin qui lui disent : 
 

Après deux mois confinés, on veut de la verdure.



Ils sont nombreux à investir en Creuse. De futurs retraités installent ici leur lieu de villégiature, de plus jeunes établissent leur résidence secondaire ou leur projet locatif et seulement quelques-uns viennent pour travailler. 

Le profil des acheteurs s’annonce varié et loin de n’être que parisien. "Les acheteurs viennent de l’extérieur, de métropoles comme Bordeaux, Lyon, Grenoble et l’autre moitié sont des locaux". C’est 50 – 50 renchérit Emmanuel Marcon. 

"Le confinement a été un déclic, c’est certain. Ça a aussi décidé les gens du coin d’acheter car ils ont peurs que les prix augmentent. Ils ont peurs qu’ils se repassent la même chose qu’il y a 15 ans, quand les anglais venaient investir en France".
 

L’ agence Rapinat immobilier et construction sise à Guéret. Au côté de ses six salariés, Eric Rapinat le directeur raconte ses derniers mois. "On touche plus les pieds par terre. On a beaucoup de contacts. On fait des heures de malade. Faut suivre." 


Emmanuel Marcon ajoute que depuis l’après confinement, son agence reçoit entre 50 et 100 mails par jour et entre 50 et 70 appels. 

La tendance se poursuit aujourd’hui. Comme au mois d’août, en septembre, l’agence Marcon d’Aubusson enregistre 16 compromis, 
 

 C’est deux plus que l’an dernier. On a doublé le nombre de transactions.

 

Appartement, maisons, fermes, quel bien immobilier en Creuse ? 


De la ferme à l’appartement en passant par la maison de campagne, la creuse recèle de trésors. Mais, il y a un hic… beaucoup de biens à vendre ne sont pas entretenus comme le voudraient les potentiels acheteurs. 

Les maisons anciennes avec jardins entre 60 et 100 000 euros se vendent comme des petits pains. Surtout quand il n’y a pas de travaux à faire. 

Mais Cyril Maugard, agent commercial chez Apogas immobilier raconte que cela va être plus dur maintenant que la plupart de ces biens sont vendus.
 

Le problème ici c’est que l’offre ne correspond pas exactement à la demande. En Creuse, on a des choses avec beaucoup de travaux.


Emmanuel Marcon ajoute qu’ « aujourd’hui, les stocks se sont pas mal vidés. On a moins de choix. »

Certains facteurs freinent encore des investisseurs qui voudraient venir vivre ici comme le manque, voir l’absence de transport en commun, de connexion internet (fibre) ou encore de dessertes routières. 

 Malgré tout, le contexte sanitaire rend ces agents immobiliers plein d’espoir : "Ça a relancé le marché, on atteint des records en nombre de transactions immobilières et il y a moins de négociations sur les prix."

 Une relance certaine et telle que les banques qui prêtaient encore sans apport il y a quelques mois ne le feront sans doute plus. 
 
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