Dans l’affaire du faux en écriture présumé de Creuse Grand Sud, le Procureur de la République de Guéret décidera d’éventuelles poursuites d’ici la fin du mois. Trois personnes sont impliquées.
Pour Sébastien Farges, Procureur de République de Guéret, l’affaire est sensible puisqu’elle met en scène des élus Creusois et de l’argent public.
En août 2015, une fausse délibération aurait été signée à la communauté de communes Creuse Grand Sud. Elle autorisait un crédit à court terme de 2,8 millions d’euros qui aurait contribué à plomber les comptes de l’établissement public.
Après une plainte contre x de Jean-Luc Leger, nouveau président de Creuse Grand Sud, le procureur de la République a ouvert une enquête préliminaire. Le résultat est sur son bureau et il décidera de l’opportunité de poursuites d’ici la fin du mois d’août.
Sébastien Farges confirme que trois personnes sont impliquées. Parmi elles, Sébastien Combe Maës, ancien directeur général des services de Creuse Grand Sud, qui a mis fin à ses jours en juillet dernier et contre lequel aucune poursuite ne pourra être engagée. Le procureur ne confirme pas le nom des deux autres.
On sait que le 17 mai dernier, trois personnes ont été convoquées, entendues et confrontées à la gendarmerie de Guéret :
Sébastien Combe Maës, Michel Moine, ancien président de Creuse Grand Sud, et Robert Cuisset, vice-président chargé des finances de Creuse Grand Sud en août 2015.