EN IMAGES. Un village de combat adapté aux besoins des militaires qui se préparent à des terrains de guerre très urbains

Le camp militaire de La Courtine en Creuse se modernise. Depuis le mois de novembre 2023, le site dispose d'un nouvel équipement baptisé MASTTAC pour Module d'Acquisition des savoir-faire techniques et tactiques. Un site d'entraînement adapté pour les combats dans les villes auxquels l'armée doit faire face désormais. Explications.

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Des militaires armés jusqu'aux dents, prenant d'assaut un bâtiment dans la rue d'une ville reconstituée. Ils défoncent une porte à l'aide d'un bélier, jettent tout de go une grenade qui explose à l'intérieur. Le combat en zone urbaine, comme si vous y étiez.

Le boom pète aux oreilles, et ce n'est pas pour de faux !

 

Pour ces militaires du 3ᵉ régiment d’infanterie de marine venus de Vannes, ce village 2ᵉ génération permet un entraînement en conditions réelles avec d’abord des passerelles offrant des postes d’observation précieux pour les instructeurs postés dessus.

 "On peut tout simuler ici. Le volume est plus grand, les infrastructures sont différentes, donc ça permet de créer de la surprise, exactement comme on l'aurait dans un combat, dans n'importe quelle ville ou village ailleurs", détaille le Capitaine Florian, de la 2ᵉ compagnie du 3ᵉ RIMA de Vannes.

 

Des zones urbaines où il faut savoir entrer par effraction dans les bâtiments, et c’est l’autre atout de ce nouveau village : des fenêtres ou des portes que l’on peut forcer à l’infini grâce à un système qui évite la casse. "Ce que j'ai entre les mains, ce sont des taquets en bois, qui sont créés pour simuler une serrure, que l'on vient mettre à l'intérieur de la porte, comme ceci. Le but, c'est d'y aller en coup de force, en y allant le plus droit possible", démontre le Capitaine Beaudouin, du 3ᵉ RIMA de Vannes, en joignant le geste à la parole.

 

En fonction depuis novembre 2023, ce nouveau village de combat a nécessité 35 mois de travaux, assurés par des entreprises locales pour un coût de 3,5 millions d’euros.

 

C'est un équipement qui était attendu, ça a contribué à maintenir le taux de fréquentation ici au camp de la Courtine. C'est un site qui est unique en France pour l'instant. D'autres sont prévus d'être construit.

Lieutenant-Colonel Erwan Bechard

Chef de corps du Camp de La Courtine

"Nos soldats ont besoin d'apprendre cette gestuelle, pour qu'elle devienne un geste réflexe, pour eux, pour qu'ils n'aient pas à réfléchir, au moment de l'action du combat, et de penser à toutes les autres choses qu'ils ont à penser dans le combat. C'est un équipement qui était attendu, ça a contribué à maintenir le taux de fréquentation ici au camp de la Courtine. C'est un site qui est unique en France pour l'instant. D'autres sont prévus d'être construit", argumente Lieutenant-Colonel Erwan Bechard
chef de corps du Camp de La Courtine.

 

Situé à quelques mètres, l’ancien village qui date des années 70 reste en fonction. Depuis trois ans, la fréquentation du camp de La Courtine est en pleine croissance avec en moyenne 1200 soldats par semaine à l’entraînement.

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