Le Premier ministre en visite dans la Creuse. Édouard Philippe arrivera ce jeudi 4 avril 2019 en soirée pour un dîner républicain à Guéret. La matinée du vendredi sera consacrée à la présentation et à la signature du plan pour la revitalisation du département.
En décembre 2018, Jean-Baptiste Moreau, député LREM de la Creuse, annonçait qu'Emmanuel Macron viendrait lui-même signer le plan de revitalisation de l'hyper-ruralité. Ce sera finalement le rôle d'Édouard Philippe. Le Premier ministre est attendu à Guéret jeudi 4 avril 2019 pour un dîner républicains.
La visite se poursuivra le lendemain avec une matinée consacrée à ce plan de revitalisation doté de 80 millions d'euros. Cette enveloppe qui servira à financer "118 projets concrets pour le territoire dans les domaines de l’agriculture, de l’économie (sport, tourisme, artisanat), de l’accompagnement de la transition écologique, du numérique, de la santé, etc."
Il pourrait s'agit notamment :
- de l'expérimentation de la production du cannabis thérapeutique, qui a reçu en décembre 2018, l'avis favorable d'un comité d'experts de l'agence française du médicament
- du déploiement de l'internet haut-débit, un enjeu fondamental pour développer le territoire
- du développement de l'attractivité économique, avec la création de zones franches rurales
Quand le bâtiment va...
Édouard Philippe signera ce plan de revitalisation au Lycée des Métiers du Bâtiment de Felletin. Il sera accompagné de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales et cette signature se fera en présence d'Alain Rousset.Le président avait initialement prévu de se rendre au LMB dans l'après-midi, mais a finalement revu son agenda. Il s'y rendra donc le matin pour y annoncer un plan d'investissement de la région de 41 millions d'euros pour "consolider et développer cet établissement." Il sera accompagné de la nouvelle rectrice de l'Académie de Limoges, Anne Laude.
Lycée des Métiers du Bâtiment de Felletin a traversé une mauvaise passe début 2017 avec une baisse de ses effectifs et des menaces sur les classes préparatoires, avant de bénéficier de mesures financées à hauteur de 3.6 millions d'euros au printemps suivant. Cette fois-ci, la Nouvelle-Aquitaine a décidé d'investir beaucoup plus : "L'établissement et les professionnels de ce secteur doivent pouvoir conforter ce savoir-faire reconnu en créant une nouvelle dynamique tournée vers les métiers du futur dans le domaine du bâtiment."