Une figure des gilets jaunes creusois devant la justice

Daniel Gargaud, figure des gilets jaunes creusois comparaissait mercredi 29 mai devant le tribunal correctionnel de Guéret. La justice lui reproche des outrages à agents et des violences avec arme lors de manifestations en Creuse.
 

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Pour la première fois, en Creuse, un « gilet jaune » comparait devant la justice.  

Il s’agit de Daniel Gargaud, figure emblématique du rond-point de la Croisière, près de l’A20, bien connu en Creuse pour son militantisme à la CGT et avec les motards en colère.

Ce Creusois s’est engagé avec les gilets jaunes dès le 17 novembre 2018. Il est dans le viseur de la justice pour deux épisodes.
 
Le 5 février dernier, à Guéret, on lui reproche d’avoir fait un doigt d’honneur devant l’objectif photo d’une policière qu’il a traité de « petite fliquette ». Il a reconnu les faits et s’est excusé.

Menaces de mort et coups


Daniel Gargaud comparaît aussi pour d’autres faits qu’il ne reconnaît pas : "outrages", "menaces de crime ou délit" et "violences sans ITT avec arme".

Il est soupçonné d’avoir menacé de mort, insulté et porté des coups de baton à des gendarmes le 28 novembre 2018 lors de l’évacuation du rond-point de la Croisière. 

A l'audience le procureur a requis cinq mois de prison avec sursis.

L'avocat du prévenu, Maitre Guillaume Viennois, a quant à lui plaidé la relaxe pour les deux affaires traitées.

Les débats se sont concentrés sur les faits du 28 novembre. Daniel Gargaud se serait avancé de manière menaçante vers les gendarmes du PSIG et aurait fait mine de les frapper avec un bâton. Après s’être fait refouler puis gazer, il les auraient copieusement insultés et menacés.

Deux vidéos tournées le jour même par des smartphones ont été produites devant le Tribunal. Mais dans la confusion manifeste qui régnait, difficile d’établir les faits : la version des gendarmes soutenue par le procureur se heurte aux dénégations du prévenu.

L’affaire a été mise en délibéré.
Le Tribunal rendra sa décision le 26 juin à 13h30.
 

 
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