Dans la nuit du 14 juillet 2016, Kévin Gentil, 24 ans, était tué place Bonnyaud, d'un tir de fusil de chasse dans la tête. Le procès de l'auteur présumé du coup de feu et de son complice présumé s'est ouvert ce lundi 12 octobre 2020, devant la Cour d'Assises de la Creuse.
Adhémar Vialle et Jessy Fatowiez sont tous les deux assis dans le box des accusés. Le premier, auteur présumé du tir mortel, comparaît pour assassinat, le second, le conducteur de la BMW, pour complicité d'assassinat.Les personnalités
L'enjeu du procès qui s'est ouvert ce 12 octobre 2020 devant la Cour d'Assises de la Creuse est de déterminer si les deux hommes avaient l'intention de tuer Kévin Gentil, ou s'ils voulaient l'intimider. Une autre question se pose : y avait-il une emprise de l'un sur l'autre?
Cette première journée a permis de retracer le passé des deux jeunes hommes, leur enfance, leur personnalité.
#Assises #Creuse Interrogatoire de personnalité Adhémar Vialle. D’origine malienne, il a été adopté à 4 mois, élevé par sa mère et sa grand-mère, qui entretenaient des relations avec sa mère naturelle au Mali. Pas d’image masculine. À très mal vécu décès de sa grand-mère en 2015
— Isabelle Rio (@isabelle_rio) October 12, 2020
Les deux jeunes gens, 20 ans à l'époque des faits, se présentent également à la barre grandis, avec plus de maturité. En parlant de Jessy Fatowiez, maître Lefaure, son conseil, raconte : "c'est un garçon qui a énormément évolué pendant quatre ans, qui s'est posé, qui a été encadré, malheureusement grâce à la maison d'arrêt, à cette privation de liberté (...), il a mûri, il est tout le temps dans la réflexion, il analyse beaucoup la situation et se sent moralement extrêmement coupable."
25 témoins seront appelés à la barre jusqu'à jeudi.