Les cabines téléphoniques sont en train de disparaitre du territoire français. En Creuse, il en reste à peine une trentaine alors qu'en 2016, on en comptait encore cent quarante.
C’était à l’époque, pas si lointaine, où le téléphone portable n'existait pas.
Pour passer un petit coup de fil, elle était là, en ville comme à la campagne : la cabine téléphonique, à pièces ou à carte, a longtemps été indispensable… Jusqu’à l’arrivée de la téléphonie mobile.
Utilisée alors en moyenne une minute par jour, la cabine, pas assez rentable, devait à coup sûr disparaitre.
Mais c’est un article de la loi Macron, qui libère l’opérateur historique Orange – ex-France Télécom – de ses obligations de maintien et d'entretien des cabines téléphoniques, qui a véritablement signé son arrêt de mort.
Il y a eu jusqu’à trois cent mille cabines dans toute la France.
Elles sont aujourd’hui débranchées les unes après les autres comme c’est le cas en Creuse, depuis quelques mois.
Cent quarante cabines sur le territoire creusois, il y a seulement 9 mois… Il n’en reste que 27 dont une à Janaillat qui peut se vanter d'avoir encore un vestige de la téléphonie publique.