40 ans après la création du premier sécateur électrique pour soulager les tendinites des viticulteurs, cette entreprise continue à innover

Dans le sous-sol de la station service de ses parents, un jeune tarnais a inventé en 1984 le premier sécateur électrique au monde. Quarante ans plus tard, son entreprise, leader du marché, compte 120 salariés. De nombreux vignobles du Tarn ont adopté son utilisation, ainsi que cinquante pays dans le monde.

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Dans les vignobles du Gaillacois (Tarn) à cette période de l'année, la taille de la vigne va bon train. Mais ces viticulteurs se servent de sécateurs particuliers : ils sont électriques.

"Ce que je note sur ces sécateurs, c’est la rapidité, la puissance et la quasi-absence de bruit. C’est primordial d’avoir des outils qui sont produits dans le Tarn, d’autant plus à Cahuzac-sur-Vère, on en est même fiers", confie Guy Fendji, chef de culture aux vignobles Gayrel.

C’est en effet à quelques kilomètres du vignoble, à Cahuzac-sur-Vère, que le fondateur d’Infaco a inventé le premier sécateur électrique au monde en 1984, dans le sous-sol de la station-service de ses parents, pour soulager les tendinites de ses amis viticulteurs. Quarante ans plus tard, la marque sort la neuvième génération de cet outil. Aussi révolutionnaire, un gant, muni d'un capteur.

"L'idée était de supprimer le contact, d'avoir un système de sécurité qui travaille à l’anticipation du danger", explique David Gautier, Responsable du développement électronique chez Infaco. "Si le mouvement est trop brusque et si je suis trop près, le sécateur ne peut pas couper. Il faut vraiment éloigner la main pour pouvoir tailler la branche."

Malgré un sécateur à 1 500€ hors taxe et une concurrence asiatique féroce, l'entreprise tarnaise a su rester leader du marché en déposant près de 60 brevets. Elle exporte aujourd'hui dans une cinquantaine de pays du monde.

"Un sécateur électrique et nos autres produits ont souvent un ou plusieurs brevets qui protègent une technologie bien spécifique. Pour nous, déposer un brevet est fondamental, dès lors que ça se justifie, pour conserver une avance concurrentielle", expose Christophe Gout, directeur recherche et développement chez Infaco.

La mission semble réussie : cette année, l'entreprise a décroché plusieurs prix d'innovation en France et à l'international.

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