La filière creusoise du cannabis thérapeutique était auditionnée ce mercredi devant le comité scientifique de l’agence nationale de sécurité du médicament.
Eric Correia, président de la communauté d’agglomération du grand Guéret, était à Paris ce mercredi 26 juin en compagnie de deux pharmacienne travaillant pour le laboratoire centrelab.
L’objectif était d’expliquer à des scientifiques, des représentants de pharmaciens et de patients, l’intérêt et la pertinence de la culture du cannabis thérapeutique en Creuse.
Rapidement opérationnelle
La filière cannabis thérapeutique creusoise peut être prête à produire en 9 mois. 6 mois seront nécessaires pour construire une serre sur la commune de Gentioux-Pigerolles et 3 mois pour choisir les bons plants et les laisser pousser.Pour Eric Correia, « le département possède une histoire autour de la culture chanvrière. Cette plante est emblématique du patrimoine végétal creusois».
« Des start-up travaillent aujourd’hui sur des modes d’administration comme la vaporisation, mais vont s’installer aux Etats Unis. La Creuse serait prête à les accueillir et à permettre rapidement leur implantation et leur croissance. »
Regard Bienveillant
Le comité scientifique a reconnu la qualité et la rigueur du travail qui a été mené en Creuse. Il a été sensible à l’aspect territorial qui pourrait permettre à la Creuse de rebondir économiquement.Son avis ne sera cependant que consultatif. La décision finale sera politique.
Mais rappelons que le cannabis thérapeutique fait partie des propositions faites dans le cadre du plan de revitalisation de la Creuse validé en avril dernier par le premier ministre.
Une expérimentation va débuter le 1er janvier 2020.
Dans cette video, le dossier creusois est évoqué à partir de 2:36:45