Les 18-25 ans, premières victimes d'accidents mortels Une centaine de jeunes lycéens de Guéret et des environs ont assisté ce matin à des cascades visant à les sensibiliser aux dangers de la conduite sous stupéfiants. Messages de prévention délivrés par un ancien policier de la brigade des stup de la région parisienne.
Un accident bien réel ! Au milieu de la place, un scooter est violemment heurté par une voiture. Le conducteur du deux-roues est projeté, son casque n’était pas attaché.
Cette simulation avec un mannequin a parfaitement fonctionné. Les réactions des lycéens, qui n'en ont pas loupé une miette avec leurs téléphones, ne se font pas attendre.
"Ça fait peur. On n'imagine pas que ça puisse être aussi grave. Ça montre qu'il faut vraiment être bien équipé. Le moindre truc, on peut y rester. La vie ne tient qu'à un fil" expliquent un groupe de lycéennes.
Peu avant la cascade, plus d’une centaine de lycéens de Guéret et des environs ont assisté à une conférence sur les effets néfastes du cannabis, cocaïne, ou encore de l’ecstasy.
Cet ex-policier qui a travaillé 20 ans à la brigade des stupéfiants est désormais à la retraite, mais il a décidé de faire de la prévention auprès des jeunes.
"Il n'y a pas de consommation sans risque et justement ces drogues sont extrêmement dangereuses. À nous de leur montrer par des témoignages, par des petits films que ça n'arrive pas qu'aux autres", explique le major Frédéric Friscourt, policier à la retraite, chargé de la prévention pour la MAAF.
Conduire sous l’influence de stupéfiants, c’est laisser la drogue prendre le volant, des expériences souvent courantes chez les jeunes de 15 à 25 ans.
"C’est devenu banalisé. Les effets sont impressionnants, la dangerosité que cela provoque aussi et trop peu de jeunes s'en rendent compte. Ils consomment, mais ne se rendent pas compte des effets", explique Emma, visiblement ébranlée.
Un jeune sur deux confie avoir déjà conduit sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants.
Dans un accident mortel sur trois, la consommation de cocaïne ou de cannabis est impliquée, la prévention reste une priorité.