Où trouver de la fraîcheur durant cet été ? Pourquoi pas au pied des cascades ! Partons à la découverte de deux cascades dans la Creuse, des richesses botaniques, géologiques et même historiques !
Les cascades d'Augerolles
Au bout du chemin, une promesse, les cascades d’Augerolles. Pour les trouver, un premier indice, suivre le ruisseau. Le Pic fait partie des trente-trois cours d’eau en France classé "rivière sauvage".
Rapidement, Le Pic devient plus tumultueux. Dès le 12ᵉ siècle, six moulins utilisaient sa force pour fabriquer de la farine seigle.
Jérôme Vany est technicien à l’ONF, spécialiste de ce sentier dont il connaît le moindre recoin, la plus petite fougère, comme le polypode du chêne, rare dans la Creuse. Ou l’orme des montagnes, disparu au fil des années, il est pourtant emblématique de ce territoire du Limousin !
Au bout de deux kilomètres de promenade, le bruit de l’eau résonne un peu plus fort, les cascades d’Augerolles sont prêtes à se dévoiler… Un coin calme qui apaise les promeneurs.
La cascade des Jarrauds
Dans ce pays de rivières, Le Pic rejoint la Maulde, en aval d’une autre cascade, Les Jarrauds. 15 mètres de hauteur, et un site géologique exceptionnel !
La cascade des Jarrauds s’est aussi invitée dans la vie des habitants de Bourganeuf, à une quinzaine de kilomètres de là.
En 1886, grâce au ruisseau le Verger et à la création d’une centrale, la commune devient la 3ᵉ ville de France entièrement électrifiée.
Mais l’été suivant est sec, le niveau du ruisseau est trop bas pour faire tourner la roue, puis la turbine. Les élus cherchent une autre solution.
En 1889, Bourganeuf devient la première commune d’Europe électrifiée à distance et en courant continu. C’est ainsi que la cascade de Jarrauds a fait de ce bourg creusois la première ville Lumière, avant Paris.