Mohammed Al Ashram a entamé une grève de la faim le 18 Novembre pour contester son assignation à résidence à la Souterraine. Il a été hospitalisé à Guéret.
Sur la base de notes blanches des services de renseignement, la justice reproche à ce ressortissant palestinien plusieurs faits graves. Dans 3 mosquées de Strasbourg, il aurait tenus des propos virulents contre la France et l’occident, des faits qui seraient déroulés entre 2010 et 2015. Par ailleurs, il lui est imputé le fait d’avoir participé à la radicalisation de 2 jeunes, partis combattre en Syrie. Deux personnes depuis rentrées en France et lourdement condamnées par la justice.
Le cinquantenaire nie toutes ces accusations. C’est pour attirer l’attention sur son cas qu’il a entamé une grève de la faim :
J’ai décidé cette grève de la faim parce-que je suis censé vivre en France pays de la liberté, de la démocratie, des droit de l’homme et je ne trouve rien de tout ça.
Justice aux ordres ?
Nohra Boukara est l’avocate de Mohammed Al Ashram. Pour elle,En effet, si la justice a admis l’existence des prêches violents contre l’occident, elle n’aurait pas validé le fait que le palestinien aurait participé à la radicalisation de deux jeunes.Les magistrats ont validé aveuglement les décisions administratives sans aucun contrôle de proportionnalité.
Cette assignation à résidence est insupportable pour mon client qui doit vivre dans un petit bled perdu au milieu de nulle part.
Nohra Boukara demande un assouplissement de la sanction prise à l’encontre de son client afin qu’il puisse rentrer à Strasbourg.
Le comité de soutien a écrit un message au président de la République pour lui demander de réagir sur le cas de Mohammed Al Ashram.