Trois nouvelles communes creusoises - Saint-Chabrais, Evaux-les-Bains et Guéret - sont reconnues en état de catastrophe naturelle au titre des mouvements de terrain, en lien avec la sécheresse et la canicule de 2019. C'était déjà le cas pour neuf communes du département.
L'état de catastrophe naturelle reconnu en Creuse pour la période de canicule de 2019.
Il ne s'agit pas ici des conséquences de la sécheresse pour le monde agricole, mais des dommages qu'elle peut occasionner sur les bâtiments en faisant bouger les sols.
La décision aura pris un peu de temps, mais elle vient d'être publiée au journal officiel ce 29 juillet 2020 : l'état de catastrophe naturelle est reconnu pour les communes de Saint-Chabrais, Evaux-les-Bains et Guéret au titre des mouvements de terrains liés à la sécheresse et à la réhydratation des sols pour la période de canicule de 2019.
Ce phénomène était jusqu'ici plutôt rare en Creuse, mais il est favorisé dans certains endroits par la présence de sols argileux qui favorisent une alternance de gonflements et dégonflements des sols.
A St Sulpice-le-Guérétois, cette habitante a vu des fissures apparaître sur sa maison en 2018, qui se sont agrandies pendant l'été 2019, alors que la sécheresse sévissait en Creuse.
Le maçon m'a dit que ça ne risquait pas de tomber. Mais il va falloir quand même falloir faire quelque chose !
Malheureusement, ce type de dommages risque de se multiplier avec le changement climatique et l'alternance rapide d'épisodes secs et pluvieux.
Cette reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle peut ouvrir un droit à l'indemnisation. Attention, les personnes concernées disposent d'un délai de 10 jours pour contacter leur compagnie d'assurance et effectuer une déclaration.
En juin, neuf autres communes creusoises avaient déjà bénéficié de cette reconnaissance. Il s'agit de : Saint-Sulpice-le-Guérétois, Crozant, Le Grand-Bourg, Mainsat, Mortroux, Naillat, Nouziers, Saint-Michel-de-Veisse et Tercillat.