A Bressuire, une formation agricole propose une option "dameuse"

De la campagne poitevine à la montagne, il n’y a qu’un pas : la Maison familiale rurale de Bressuire propose à ses élèves d'apprendre à conduire et réparer les dameuses dans les Pyrénées. Un choix cohérent d’un point de vue pédagogique.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Sous le regard vigilant de Michel Latour, Dorian s’exerce au damage. Les mains  du jeune homme ne quittent pas le volant tandis qu'il jette des coups d'oeil, devant derrière et sur les côtés pour éviter d'éventuels obstacles. « Il a le potentiel », sourit Michel Latour. Dans le cadre de sa formation, Dorian Gilles, 17 ans, s’est rendu à Peyragudes, une station de ski à 1600 mètres d’altitude. Pendant deux semaines de stage, le jeune homme a appris à conduire et réparer ces véhicules qui préparent chaque jour 62 kilomètres de piste pour les skieurs. 

Pourtant, damer des pistes de ski n’entre pas vraiment dans le projet professionnel de Dorian. Celui-ci aimerait plutôt devenir exploitant sur une ferme avec des chèvres, des vaches et des cultures de céréales. Dans ce cadre, il prépare son bac pro « agroéquipement » à Bressuire.


Un bel atout sur le CV


La maison familiale rurale de Bressuire propose l’option dameuse pour une bonne raison : « Dans une dameuse, il y a beaucoup d’hydraulique et d’électricité, comme sur un tracteur, une ensileuse ou une moissonneuse. Et en plus de ça les motorisations sont quasiment les mêmes », détaille le formateur Simon Dubin. Résultat : sur les 17 élèves de la classe de Dorian, 8 ont pris l’option « dameuse », comme lui.

Car savoir réparer une dameuse est aujourd’hui un atout : « Ça apporte une ouverture pour le monde du travail, ça fait quelque chose de bien dans le C.V. », confie Dorian Gilles. Les profils comme le sien sont très demandés dans les stations de ski. A Peyragudes, des centaines de saisonniers sont nécessaires pour faire tourner la station. Une activité intéressante qui génère 10 millions d’euros de chiffre d’affaire, chaque hiver. De quoi inciter l’étudiant en agroéquipement à venir travailler dans les montagnes, le temps d’un (ou plusieurs) hivers.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information