Un incendie s’est déclaré cette nuit, un peu avant cinq heures, dans un immeuble du boulevard Maréchal Joffre. Quatre corps ont été retrouvés par les pompiers et un blessé est actuellement hospitalisé. Plusieurs habitants n’ont pas encore été retrouvés.
Ce matin, vers 4 h 50, un immeuble du boulevard du Marechal Joffre à Bressuire dans les Deux-Sèvres est ravagé par un incendie. Le feu avait déjà touché quatre appartements dans les combles lorsque les pompiers sont arrivés. Grâce aux moyens mis en place, 50 hommes et 3 engins-pompes, le feu est déclaré circonscrit depuis ce matin afin d’empêcher sa progression.
Carte. L'incendie s'est déclaré près de la place Emile Zola
Trois morts confirmés, un blessé, plusieurs disparus
Deux hommes ont été secourus. Le premier, âgé de 22 ans est indemne. Le second, de 20 ans, a été transféré au centre hospitalier de Faye-l’Abbesse mais ses jours ne sont pas en danger. La préfète des Deux-Sèvres, Emmanuelle Dubée, s'est rendue sur place en début d'après-midi. Selon un bilan provisoire, quatre victimes ont été confirmées. Les recherches continuent dans les décombres afin de retrouver les autres locataire présents sur les lieux au moment de l'incendie, dont le nombre total est encore inconnu. Des recherches "compliquées par l'état du bâtiment et les risques qui en découlent", précise le procureur de la République de Niort dans un communiqué.
Des témoignages recueillis sur place indiquent que les studios étaient occupés par des locataires comoriens. Et plusieurs personnes interrogées évoquent un "immeuble en mauvais état".
Le feu a été maîtrisé et l’axe coupé à la circulation. La cellule d'identification criminelle de la gendarmerie s'est rendue sur place dans la journée.
Une enquête a été ouverte afin de connaître les causes de la mort des victimes, et conduite sous la direction du parquet de Niort, par la brigade des recherches de gendarmerie de Bressuire.
Une équipe de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRGCN) est attendue dans les plus brefs délais. Les causes de l'accident ne sont pas encore connues.
Une cellule de crise, composée de six psychologues arrivés de Niort, a été installée à la Cité de la jeunesse et des métiers de Bressuire, sur la place de la gare.