La nuit de samedi à dimanche 23 août a de nouveau été agitée à Bressuire, dans les Deux-Sèvres. En juillet, soixante gendarmes avaient été mobilisés en renfort après des heurts. "La justice doit sévir", réclame la maire Emmanuelle Ménard.
Une agression "gratuite" devant le bowling, des gendarmes visés par des jets de pierres, deux blessés par arme blanche dans le quartier de la gare... La nuit de samedi à dimanche 23 août a été particulièrement agitée à Bressuire, dans les Deux-Sèvres.
Depuis la fin du confinement, les faits de violences semblent se multiplier dans cette ville de 20 000 habitants.
En juillet dernier, soixante gendarmes avaient été déployés en renfort après des heurts visant notamment les forces de l'ordre.
"Ma première réaction, c'est de la colère", déplore la maire Emmanuelle Ménard. "On essaie de mettre des choses en place, en lien avec la gendarmerie, et en tant que municipalité, avec de la vidéo-protection, des policiers supplémentaires, des rondes supplémentaires. Mais la violence est toujours présente".
"J'en appelle aujourd'hui à la justice, il faut sévir, et que ces personnes qui font des actes extrêmement répréhensibles soient véritablement punis", ajoute-t-elle.
Si la situation ne s'améliore pas à Bressuire, les autorités publiques envisagent de demander à nouveau des renforts.
→ Regardez les explications de Dominique Laveau et la réaction d'Emmanuelle Ménard.