Ces investisseurs sont regroupés sous le nom de Focus Asia GmbH. Mia electric aura désormais pour présidente une représentante de cette société, Michelle Boos, qui a promis d'emblée "une stratégie ambitieuse" pour accroître les ventes de l'entreprise deux-sévrienne.
Avec AFP
Une source proche du dossier avait évoqué cette semaine l'arrivée probable à la tête de mia electric "d'une franco-coréenne qui dirige une société en Allemagne". C'est chose faite avec l'accord entériné par le conseil de surveillance de l'entreprise. Le comité d'entreprise de mia electric, consulté lundi, prévoit la cession des actions d'Impulsus clean Technologies GmbH et de MIA ELECTRIC GMBH, les deux sociétés de l'actuel principal associé et gérant allemand Edwin Kohl, soit 88% du capital, au consortium Focus Asia GmbH.
La région Poitou-Charentes conserve sa part de 12%. L'accord, souligne la direction, "prévoit le maintien de la production et des 210 emplois à Cerizay et renforce les fondations de mia electric".
Les partenaires n'ont pas souhaité indiquer le prix de cession. Mme Boos a estimé dans le communiqué que l'opération "permettait à l'entreprise
de poursuivre les défis du développement de la société sur le marché du véhicule électrique en France et surtout à l'international".
La présidente de la région, Ségolène Royal, s'était dite lundi "très satisfaite" de l'arrivée de ce repreneur. En 2012, mia electric était 5e sur le marché du véhicule électrique en France, avec 337 véhicules vendus sur un marché de 5.663 unités.
Pour 2013, le fabricant peut compter sur les commandes de la centrale d'achat public UGAP, qui a annoncé l'achat sur trois ans de 500 véhicules.