Un an après la fermeture de l'usine Mia Electric de Cerizay, dans les Deux-Sèvres, des propriétaires de la voiture électrique se sont rassemblés ce samedi. Objectif : créer une association pour garantir le suivi technique de leur véhicule.
Bérengère est infirmière à domicile dans les Deux-Sèvres. Son principal outil de travail : une Mia Electric qu'elle partage avec son mari. "C'est un véhicule qui correspond parfaitement à notre activité, même si nous ne sommes pas en ville mais en milieu rural", explique-t-elle.
Problème : il est impossible aujourd'hui pour les propriétaires de ces véhicules de se fournir en pièces détachées. Le 12 mars 2014, l'usine a été placée en liquidation judiciaire. La vente aux enchère des outils de production et des pièces détachées a été annulée il y a six mois.
Bérengère et une centaine de propriétaires de Mia Electric ont donc décidé de se rassembler pour trouver des solutions. Samedi, à Cerizai, ils sont venus de Bauvais, Brest, Narbone...etc... pour voter les statuts de l'association.
Objectif de ce regroupement : rassembler les savoir-faire techniques et permettre aux propriétaires d'avoir accès à des pièces détachées. "Nous avons besoin de pouvoir faire rouler notre véhicule en toute sécurité", estime Céline Cédelle, présidente du collectif Mia, venue de Jarnac, en Charente.
Ensemble, ces propriétaires défendent également l'idée d'une voiture aux multiples atouts : faible coût, conduite agréable et praticité.
Reportage de frédéric Cartaud et Cédric Cottaz.
Intervenants : Bérengère, Infirmière libérale - Saint-Aubin-le-Cloud (79) ; Céline Cédelle, Présidente du collectif Mia, Jarnac (16) ; François Gazeau, Poitiers (86), Séverine Poulain, Fontclaireau (16)