Nouveau revers judiciaire pour Michèle Boos. L'ancienne Pdg de Mia Electric à Cerizay (79) a été déboutée par la Cour de Cassation. Ses avocats demandaient le dessaisissement du juge d'instruction de Niort en charge du dossier : ils n'ont pas été entendus.
Michèle Boos n'en finit pas dans son parcours du combattant dans les arcanes de la justice française. La flamboyante femme d'affaire franco-coréenne qui devait sauver Mia Electric a connu la garde à vue, le placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire français, le versement d'une caution de 100.000 euros.La justice lui reproche de multiples malversations financières et elle a été mise en examen pour abus de biens sociaux, banqueroute et escroquerie. Des accusations qu'elle conteste, jusqu'à demander à ses avocats de lancer une "requête en suspicion légitime". Au mois d'août 2015, ses avocats ont donc demandé que le juge d'instruction niortais en charge du dossier soit déssaisi, au prétexte de l'épaisseur de ce dossier considéré comme trop important pour une juridiction comme celle de Niort.
La Cour de cassation a tranché et débouté Michèle Boos de ses demandes. Le juge d'instruction de Niort continuera donc à instruire son dossier.